lundi

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mardi

Une brigade de "mères Teresa".
J'avais lu et entendu dire certaines choses à propos de l'hôpital public. Et de son"horrible" service des urgences.
Soudain, le 18 mars 2009 à minuit, chez moi, je crois me trouver nez à nez avec la Faucheuse. Je tombe à terre, comme en miettes.
Je ne peux pas me lever. Sans défense, je me sens incapable de bouger.
Je crie "au secours!". Personne ne m'entend.
J'ai l'impression d'être intoxiqué. Par un poison qui ravage tout à l'intérieur de mon corps.
Je rampe jusqu'au téléphone, que je n'arriverai jamais à atteindre. A la vitesse de cinq mètres à l'heure. Ma tête ne répond plus. J'ai perdu l'équilibre. Et mon cerveau est tourneboulé. Mais mon visage reste aplati sur le sol. Je ne suis plus maître de mes yeux. Eux aussi ont le vertige. Je vais disparaître définitivement. M'occulter pour toujours, mais entouré d'un océan d'immondices que j'ai vomies.
Et soudain, alors que j'ai perdu toute espérance, apparaissent deux infirmiers du SAMU. Deux "mères Teresa".
Je ne veux pas qu'ils me voient dans cet état. Je ne veux pas qu'ils s'approchent. Qu'ils sentent ma misère puante. Mes yeux sont incapables de les fixer. Je les cache avec mes mains.
Ils me demandent de me redresser. Je ne peux pas. Et si je l'avais pu je ne l'aurais pas voulu. Je préfère rester recroquevillé. Et attendre la fin. Ce sera moins douloureux. Et surtout moins pestilentiel et honteux.
Cependant ils ne cessent de me dire des mots gentils. Je suis un anonyme pour eux. Il me semble qu'ils ont un joli accent: beur? portugais? espagnol? breton? Ils me disent
-"Monsieur…".
Avec un très grand respect. A moi qui me sens moins qu'un chiffon sale.
L'un d'eux me redresse en me saisissant à bras le corps. Il me nettoie. Aidé par son collègue. Tandis qu'il me tient ainsi, le second boutonne mon pantalon. Et me console en même temps.
-"Il faut marcher, Monsieur..."
Ils devinent que je crains de me désarticuler au moindre effort. Ils me dorlotent. Enfin, emporté dans les airs, j'aterris dans une ambulance.
Je parviens à dire pour la première fois, bien tard!:
-"Merci beaucoup…".
Et, pour la première fois, je vais recevoir la réponse que j'entendrai de la bouche de tous les membres du service des urgences de l'hôpital Cochin de Paris:
- "Ne nous remerciez pas, nous sommes là pour vous aider".
Et les deux Samaritains disparaissent.
Pour laisser la place à deux infirmières qui m'ôtent mes vêtements. Elles me préparent. Me soignent. M'habillent en bleu. Puis en jaune. Me demandent souvent:
-"Voulez-vous quelque chose? Vous sentez-vous mieux?"
Arrivent des infirmiers, des médecins , des internes. Pourtant je suis aussi un anonyme pour eux. Tous également attentifs à mon état. Avec le même désir de me secourir:
-"Voulez-vous utiliser mon portable?"
Et moi je répète que je suis empoisonné. Que j'ai absorbé quelque chose…
Mais eux ne cessent de me faire des radios, des scanners et des analyses.
Et ils découvrent que le mal vient du labyrinthe de mon oreille. Il y a plusieurs mois je me suis cogné contre une barre d'acier. Et c'est maintenant que surviennent les conséquences.
Ils cherchent la meilleure solution pour me soigner. Ils pensent aussitôt au meilleur spécialiste.
-"Vous savez, il est très compétent. mais il est très occupé."
Ils parviennent à ce que le Professeur Pascal Corlieu vienne me voir aux urgences. Avec ses appareils de cosmonaute et tout son savoir.
...
Me voilà sauvé, re-équilibré et à la maison.
Mille mercis à tous, des brancardiers au professeur. De tout coeur.
Mais je sais que tous aux Urgences vont me répéter encore une fois:
-" Ne nous remerciez pas, nous sommes là pour vous aider".
Fernando Arrabal

*****
Testimonial

A Fraternal Regiment.
I have read and overheard certain observations about public health care. And its “frightful” Emergency Medical Services unit.
All at once, at midnight on March 18, 2009, in my apartment, I thought I had come face to face with the Grim Reaper. I fall to the ground, as if crumbling into pieces.
I cannot get up again. I am helpless, unable to move a muscle.
I shout, “Help!” No one hears me.
It’s as if I had been poisoned. By a venom which wreaks destruction on everything within my body.
I crawl towards the telephone, but never manage to reach it. At the rate of one foot every fifteen minutes. My head is no longer reacting. I have lost my equilibrium. My brain is topsy-turvy. Yet my face remains flat against the floor. I can no longer control my eyes. They also feel vertiginous. Certainly I am going to die. Be eclipsed forever, surrounded by a sea of foulness which I have regurgitated.
Suddenly, just when I have lost all hope, two EMS nurses appear: two Mother Teresas.
I do not want them to see me in this condition. I do not want them to come near. For them to sniff my mephitic wretchedness. I cannot focus my eyes upon them. I bury my face in my hands.
They ask me to get up. I am unable to do so. And even if I could, I would not wish to. I prefer to remain curled up. Waiting for the end. It is less agonizing this way. And above all, less noxious and indecent.
However, they continue to utter kind words to me. To them, I am John Doe. It seems to me that they are speaking with a pleasing foreign accent: North African? Portuguese? Spanish? Breton? They call me
“Monsieur…”
with extreme respect. Speaking to me, although I feel like a filthy rag.
One of them grabs me around the waist and lifts me up. And cleans me. With the help of the co-worker. While one holds me up, the other one buttons up my pants. Consoling me as all the while.
-“You must walk, Monsieur...”
They have guessed that I fear that the smallest movement will cause me to fall apart. They coddle me. Finally, I am carried aloft and come to earth in an ambulance.
I manage to say for the first time, quite belatedly:
-“Merci beaucoup…”
And for the first time, I hear the reply which I will receive from every one of the Paris Cochin Hospital’s emergency department workers:
- “No need to thank us, we are here to help.”
And the two Good Samaritans vanish.
Replaced by two nurses who remove my clothing. They arrange me. Minister to me. Dress me in blue. Then in yellow. They ask repeatedly:
-“Do you need anything? Do you feel better?”
Attendants, doctors, and interns all arrive. Although for them, I am still John Doe. Everyone is wholly immersed in my predicament. Sharing the same solicitude to assist me:
-“Do you want to use my cell phone?”
As for me, I keep repeating that I must be poisoned. I must have eaten something...
Yet they keep taking X-rays, scans, and tests.
Thereby discovering that the problem originates in the labyrinth of my inner ear. Several months earlier, I had bumped into a steel rebar. Only now did the effect become manifest.
They strive to find the best way to treat me. They immediately think of the finest specialist.
-“You know, he is very proficient. But also quite busy.”
They arrange for Professor Pascal Corlieu to see me in the emergency ward. Along with his instruments suitable for a cosmonaut, and all his expertise.
...
Now I am home again, unscathed, with my equilibrium regained.
A thousand thanks to everyone, from the stretcher-bearers to the Professor. With all my heart.
Yet I am aware that everyone in the Emergency ward will reply once again:
- “No need to thank us, we are here to help.”

Fernando Arrabal

CULTURA
AGENCIA E F E
24.03.09 -
Una brigada de 'madres Teresa'
Fernando Arrabal explica en una carta las razones que le impiden acudir hoy a Murcia y su experiencia en el servicio de urgencia de un hospital de París.


Fernando Arrabal. / EFE


Había leído y oído algo de lo que se cuenta sobre los «horrorosos» servicios de Urgencia de los hospitales.
Súbitamente, el día 18 de marzo de 2009, a medianoche, en mi casa parisiense, creo topar con la Muerte. Caigo al suelo, dislocado.
No puedo levantarme. Indefenso, me siento incapaz de moverme.
Pido socorro. Nadie me oye.
Tengo la impresión de estar emponzoñado. Por un veneno que me revuelve mis adentros.
Me arrastro hacía el teléfono. Que nunca llegaré a alcanzar. A la velocidad de cinco metros por hora. Mi cabeza no responde. He perdido el equilibrio. Y mi cerebro se bambolea. Pero mi cara permanece aplastada en el suelo. Mis ojos no se dejan dominar. Se descentran, mareados. Voy a desaparecer definitivamente. Voy a ocultarme para siempre, pero rodeado por un océano de inmundicia vomitada.
Y de pronto, cuando había perdido toda esperanza, aparecen dos enfermeros del SAMU. Dos madres-Teresa.
No quiero que me vean en el estado en que estoy. No quiero que se aproximen. Que les apeste mi miseria.
Mis ojos son incapaces de fijarlos. Me los tapo con la mano.
Me piden que me incorpore. No puedo. Y si hubiera podido no lo hubiera querido. Prefiero permanecer acurrucado. Y dejar que llegue el final. Será menos doloroso Y sobre todo menos pestilente y vergonzoso.
Y, sin embargo, los dos enfermeros no paran de decirme gentilezas. Para ellos soy un anónimo. Me parece que tienen un bonito acento. ¿franco-marroquí? ¿portugués? ¿arrabalero? ¿bretón? Me tratan de
- «Monsieur».
Con infinito respeto.
A mí que me siento menos que un trapo sucio.
Uno de los enfermeros, abrazándome, me incorpora. Me limpia. Ayudado por su colega. Mientras me mantiene en sus brazos el segundo me abrocha los pantalones. Y me consuela al mismo tiempo.
- «Adelante, Monsieur...».
Sienten que temo descoyuntarme al menor esfuerzo. Me miman. Por fin en andas y volandas me llevan a una ambulancia.
Acierto a decir por vez primera, ¡tan tarde !
- «Merci beaucoup...».
Y por primera vez voy a recibir la respuesta que oiré de todos los miembros del servicio de Urgencias del Hospital Cochin de París:
- «No nos lo agradezca; estamos aquí para ayudarle».
Y los dos samaritanos desaparecen.
Para dar paso a varias enfermeras que me desnudan. Me arreglan. Me cuidan. Me visten de azul. Luego de amarillo. Me preguntan a menudo
- «¿Quiere algo? ¿Se siente mejor?».
Llegan cuidadores, médicos, internos. Para ellos también soy un anónimo. Todos con la misma preocupación por mi estado. Con el mismo deseo de auxiliarme.
- «¿Quiere utilizar mi móvil particular?».
Y yo repito que estoy envenenado. Que algo he tomado...
Pero ellos no dejan de hacerme radiografías y escaners y análisis.
Descubren que el mal lo causa el laberinto de mi oído interno. Que hace meses mi cabeza topó contra una barra de acero. Y que ahora surgen las consecuencias.
Buscan lo mejor para curarme. Piensan inmediatamente en el mejor especialista.
- "Sabe usted, es el más competente. Pero está ocupadísimo».
Consiguen que el Profesor Pascal Corlieu venga a verme a Urgencias. Con sus aparatos de cosmonauta y su saber legendario.
……
Estoy a salvo, re-equilibrado y en casa.
[Toda mi vida…… me ha frustrado no llegar a ser el santo pagano de mis aspiraciones. Con lo fácil que les resulta alcanzar la santidad civil a esta brigada de la Fraternidad y de la Urgencia.]
Mil gracias a todos, desde el camillero hasta el catedrático. De todo corazón
Pero sé que todos y cada uno va a repetirme una vez más:
«No nos lo agradezca; estamos aquí para ayudarle”
- Fernando Arrabal

Fernando Arrabal. / EFE
EL DRAMATURGO FUE ATENDIDO EN URGENCIAS
Fernando Arrabal se desvanece y convierte en 'santos' a los sanitarios que le atendieron

Fernando Arrabal, en una reciente aparición en un programa de televisión.
Fernando Arrabal sufrió un desvanecimiento el pasado día 18 en su casa de París y la experiencia le ha servido para ver cómo su aspiración frustrada de llegar a ser un "santo pagano" resulta tan fácil para los sanitarios que le atendieron.

La indisposición del dramaturgo, de la que se recupera ya en su casa parisina, se ha conocido hoy por un correo electrónico en el que el dramaturgo lamenta no poder ofrecer la conferencia que tenía prevista en Murcia mañana.

En su mensaje, Arrabal explica que el pasado miércoles a media noche cayó al suelo de su casa "creyendo topar con la muerte", pidió socorro sin que nadie pudiera oírle y tuvo la impresión de "estar emponzoñado por un veneno".

Las "madres-Teresa" del SAMU francés

Tras intentar alcanzar el teléfono sin éxito, el escritor creyó que iba "a desaparecer definitivamente". "Voy a ocultarme para siempre, pero rodeado por un océano de inmundicia vomitada", pensó.

En esa situación, aparecieron en su domicilio dos enfermeros del SAMU francés a los que califica de "madres-Teresa" que lo incorporaron y limpiaron, mientras lo consolaban.

"No quiero que me vean en el estado en que estoy. No quiero que se aproximen. Que les apeste mi miseria. Mis ojos son incapaces de fijarlos. Me los tapo con la mano", relata el escritor.

Facultativos con "aparatos de cosmonauta"

Arrabal agradece la atención que le prestaron estos dos enfermeros de "bonito acento" que lo llenaron de gentilezas, le trataron de "monsieur" y lo trasladaron en volandas a una ambulancia.

Una vez en el servicio de Urgencias de un hospital de París, el escritor se sorprende también con las enfermeras, cuidadores, médicos e internos, para los que Arrabal es una persona anónima pero que le asisten "con la misma preocupación" y el "mismo deseo de auxiliarle".

El dramaturgo refiere que los facultativos, "con sus aparatos de cosmonauta y su saber legendario", descubren que el mal lo causa el laberinto de su oído interno y recuerda que hace meses su cabeza "topó contra una barra de acero y que ahora surgen las consecuencias".

El escritor dice que se encuentra "a salvo, re-equilibrado y en casa" y confiesa que toda su vida "le ha frustrado no llegar a ser el santo pagano de sus aspiraciones". "Con lo fácil que les resulta alcanzar la santidad civil a esta brigada de la Fraternidad y de la Urgencia", asegura.

mercredi

París, Madrid, N. York & B. Aires, a 11 de agosto de 2008

Fernando Arrabal:

¡Poeta! (quince ditirambos por peteneras en loor de Federico García y Morante de la Puebla)

El maestro de La Puebla,
qué porte lleva en su puerta,
imitando a Federico
el poeta para el pueblo:
qué maravillas compuso
en el retablo del arte
dando cita a los portentos,
de los versos del primor.
*
Qué sangre de Federico.
Qué boda para García.
Qué novela de Kundéra.
Qué Soljenitzín de agosto.
Qué Houellebécq de la isla.
Qué Beckétt para Godót.
Qué teatro de Jarry.
Qué Wittgenstein del saber.
Qué cocina de Topór.
Qué pánico para Goya.
Qué romancero de Lorca.
Qué lanzas para Velázquez
con borrachos de pitón.
*
Me encanta cuando callado,
heredero de De Paula
y el poeta de Granada,
lo hace todo muy despacio:
muy despacio en sus andares,
muy despacio con sus gestos,
muy despacio dibujando
cada paso y cada pase
con rumbo hacia el infinito
dándole tiempo al tiempo
en su larga duración.
*
Mucho flamenco le cabe
mucho cante de su Lorca,
mucho aire de guitarra,
mucho ‘quejío’ y desgarro.
Se inspira por bulerías,
se alegra por alegrías,
qué solo por ‘soleás’,
qué tono de tonadilla,
seguido por seguidillas
y sevillanas del Río
de La Puebla en que nació.
*
“Qué blando con las espigas”,
como dijo García Lorca.
Qué esencia de la existencia.
Qué burladero sin burlas.
Qué casta para castillos.
Qué magia para el magín.
*
Me encanta cuando callado
Se escucha como Cuchares;
y cambia con Lagartijo
para sus largas cambiadas;
cuando el frasco se derrama
con fragancias de Frascuelo;
cuando se planta engallado
con el duende de Gallito;
y nos cagamos de gusto
con, de Cagancho, su clon.
*
Qué gran poeta del mundo
desde la Ceca a la meta,
desde lo poco a la pica,
con Buñuel y con Dalí,
cuando cuajó, cojonudo,
la poesía de la emoción.
*
Me encanta cuando callado,
perfecto como la joya,
purifica al más impuro
el purista del Parnaso,
con la mona y con la moña
de su traje de poeta ,
con la chorra y con la chota
en un choque de chorreras
entre Bretón y Artaud
y el ‘choc’ del ‘electrochoc’.
*
Qué cid para el magno Carlo.
Qué diez para el sabio Alfonso.
Qué trono para el tronío.
Qué lord para Buckinghám.
Qué rey del verso más libre,
de la república y corte.
Qué zar, sultán y micado,
del embrujo y seducción.
*
Qué terrenal de galaxia.
Qué marciano de la tierra.
Qué cuernos para la luna.
Qué agujero sin el negro.
Cómo se monta en el carro
de la Virgen y Santiago
y Federico García.
Cómo sube al firmamento.
Cómo estalla con la estrella.
Cómo planea, planeta,
con la luz de los luceros
con querer de querubín
con querencia y quemazón.
*
Me encanta cuando callado
el jugador de La Puebla,
el Borges de la corrida,
se abre con la española:
la apertura de los guapos
del extremeño Ruy López;
recorriendo el repertorio
como Múrphy de Orleáns;
sin enrocarse en la roca
tal un Kámski de Newyórk;
protegiendo a su cuadrilla
como Cárlsen de otra orilla;
y dando jaque a la muerte
como Físcher del tablero,
con ansiada precisión.
*
Qué sabio entre monosabios
Qué naranja del indulto.
Qué pañuelo para el blanco.
Desde Méjico hasta Dax
todo arenero presente
o mulillero de arrastre
pueden vivir el instante
de la infinita faena
por Federico y su don.
*
Me encanta cuando callado
el mítico de La Puebla
se arrima al compás del ritmo
a la tarima del mito,
monolito para el rito
de mármol o bien de barro.
Todo gusta y hasta asusta
en su cita y ceremonia:
culminando su cultura
con su culto y con su culo,
su secreto para Ortega
(el torero y don José),
su ciencia y su tradición.
*
El día de ‘beneficencia’
Madrid se benefició
del diluvio de su empeño
abierto a las cataratas.
Cayendo chuzos de punta,
ensopados los presentes,
y apenados los penes,
el Neptuno de los toros,
como quien oye llover,
se sirvió del temporal
para trenzar la faena
de aspirante a Poseidón.
*
Qué historia para la Historia
Qué parra muerto Parrita.
Qué Melilla ¡maravilla!
con cuatro deístas sillas
de sus cuatro religiones
en terrenal paraíso.
Qué Miróbriga y Ciudad
con Amadís y Rodrigo;
con Palmerín de testigo,
en plena peña de Francia,
para un franco dramaturgo.
para un “ghetto” de poesía,
un arrabal de París,
un García insuperable,
un Lorca del Gran Perdón.

www.arrabal.org

dimanche



El dramaturgo Fernando Arrabal, enlazado con Andrea Ferreol (la inolvidable intérprete de “La gran comilona” de Marco Ferrari) y rodeado por los artistas Suárez, Puchi, Barbouth, Pelloile y Anitra. Foto: Lis.

París, Madrid, N.York & B.Aires a 27 de julio de 2008

Arrabal: Apocalípticas del tercer milenio, muy “güenas” y algo perrunas.

Enseñanza pública:
“Somos las filósofas apocalípticas del siglo XXI. Y muy ‘güenas’, con su permiso, don Fernando. Filósofas, en verdad, antropomórficas, brahmsianas y algo perrunas. Vivimos la decadencia de la enseñanza pública: los universitarios juegan a los malabares y al dominó, escuchan la sinfonía de ‘Los mil’ de Gustav Mahler[***], celebran a San Canuto Mártir y cosas peores. Ocupamos un habitáculo donde cuando quieres huir por la salida de emergencia, entras en el platillo volante de Trastorner enojadísimo. Sus oposiciones se suspendieron por motivos patriótico-futbolísticos. La cafetería (donde los revolucionarios de la época de Franco se sublevaban contra los grises) ha sido trasladada a las catacumbas de la enseñanza pública. El Pichi ha instalado su periscopio y se ha ido al ‘inframundo’; sirve menús, donde huele a frito y a refrito. Sólo le acompañan Papá Noel y las peñas de mus. Esto ha supuesto la ‘desconstrucción’ y el cataclismo universitario. Firmado Mirto Ramona y su prima de Sanse Up. PD: Si no entiende algo pregúntenos que todo es coherente”.
“Este curso Amelia, matemática und ‘maîtresse’, ha acabado con los nervios destrozados. Ha pasado la mayor parte del tiempo de baja por depresión. Parte de la grandeza de hoy consiste en haber destruido (con los mitos libertarios, con el necio ‘buenismo’, con la fobia a toda meritocracia y a todo principio de disciplina) la enseñanza pública. Por lo tantooooo ¡Viva la República monárquica! ¡Vivan los rojos, los azules y los gualdos! ¡Viva el demos, en armonía civil con el Paráclito[***]! Y si no, ni demos ni Paráclito ni la madre que los trujo y cada puta hile, como dijo Sancho. Ya está. Ya se me pasa. Algunos de los más eminentes neurólogos y filósofos apoyándose en varias iluminaciones de Wittgenstein[***], vuelven a la antropología aristotélico/tomista, para superar todo influjo soterrado del cartesianismo. Y todo esto ocurre cuando Bush[©] está a punto de ser convertido por Ratzinger[©]. Volvemos, por fin, a la Edad Media. Lástima que el Ignatius/Toole de ‘La conjura de los necios’ no haya vivido lo suficiente para verlo. A mí no me queda más remedio que ser el primero de los nuevos profetas. Te mando el nuevo número de ‘El Kraken’ dedicado a la novela de Kennedy Toole[***]. ¿Ignatius Reilly Balanzá?: pues resulta que el pobre John se suicidó exactamente el mismo día del mismo mes y del mismo año (1969) en que vine al mundo.”
“Hoy he dormido bien. Me salía sangre por la boca. Mucha. Sentí un dolor agudo en mis pulmones. Saqué de ellos, por la nariz, dos gusanos de uno y dos centímetros. Al final, lo que le preocupa al universitario público casi nunca es lo que realmente captura. Un último saludo desde la tierra que nadie te promete”: Podrigo Répez
“Mi nombre: Ioseba. Mi grupo: “la Ortiga”. Nuestro ratio de vida: Navarra y limítrofes. Nuestro teatro: denuncia de lo ingrato y perros (con respeto a los de 4 patas) que pueden llegar a ser los descendientes de los monos. Nuestro proyecto: su ‘Pic-nic’. Nuestro trabajo: cuatro secuencias con imágenes de ‘foguet’ y actores ‘cruzificaDOS’; como una metáfora”.
“Me llamo Apodaka, universitario público. No le diré mi edad porque podría no tomarme muy en serio si descubriese que tengo 18 años. Gracias por prestarme un poco de su épico tiempo. También estoy escribiendo un teatro y también en francés. Solo hay tres personajes: Marie, Dios y Sisyphe. Dios se enamora de la mujer y el hombre también. Simplemente quería ponerme en contacto con usted antes de su muerte. No se lo tome a mal pero es usted ya mayor.”
*
Elogio del silencio: Sin embargo bajo el cartel “cállate” el escritor no cesa de hablar. Su obra es el fruto del incesto entre elipsis y exceso, inspiración y concentración. Sólo emborrona con su circunstancia para liberarse de su infierno. “¿Leoncitos, a mí?”. Si se interesara por su época sólo podría existir para su tiempo. Se siente incapaz de describir, al escribir, pues lo verosímil le engaña. Maldito mutismo y maldita confusión.
*
Jaculatorias
(eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):
“Con el mismo jocoso pesimismo que John Kennedy Toole, afronto la vida, aunque renuncio a las mieles del suicidio”: editor de “El Kraken” [***] (revista de aquelarre, mirra, sánscrito y galaxias).
*
Otro arrabalesco de nene ‘pluscuamkakrénico’:
“Dios, tan bueno, algunas veces ¿juega a ser malo?”

www.arrabal.org


El dramaturgo Fernando Arrabal con el cocodrilo ‘patafísico’. Foto: Lis.


Paris, Madrid, N.York, B.Aires, a 20 de julio de 2008

Arrabal: Memento entre el cielo y la mierda.


Letanía anarquista: El líder de la oposición y el de la mayoría quisieran inaugurar fábricas de arcoiris.
El líder de la mayoría, en su sueño, se escondió debajo de las faldas de la mujer del líder de la oposición. O todo lo contrario.
El líder de la oposición y el de la mayoría creyeron, un día ya lejano, aquello de que con las tripas de las abuelas ahorcarían a los papás de los explotadores.
El líder de la mayoría y el de la oposición soñaron que eran Jesucristo con clavos de excrementos.
El líder de la oposición y el de la mayoría, por amor a los suyos, la noche de Navidad, se volverán petómanos.
El líder de la mayoría y el de la oposición se avergonzarán de no ser del otro bando. Y además: se avergonzarán de avergonzarse.
El líder de la oposición y el de la mayoría se preguntaron en nochevieja “¿pero donde se escapó el pasado?” sin darse de cuenta que andaba por allí.
El líder de la mayoría gracias a su Iphon telefoneó a Quevedo[***] y el de la oposición gracias al suyo atravesó la velocidad de la luz.
El líder de la oposición y el de la mayoría se parecen a Cervantes[***] sin gorguera.
El líder de la mayoría y el de la oposición no quisieran haber tenido, como ascendiente común, hace millones de años, una chinche.
El líder de la oposición y el de la mayoría disponen en su tuétano del pozo negro del agujero negro.
El líder de la mayoría, a fuerza de solidaridad, su caca ya es de acero y el de la oposición, la suya, de mármol.
El líder de la oposición cree que la política es el placebo del viagra y el de la mayoría que es la tila del prozac. ¿Ó es al revés?
El líder de la mayoría ya es un facha: mató una polilla con un libro; y el de la oposición también pues mató a otra con un melón.
El líder de la oposición y el de la mayoría pronuncian arengas que parecen sermones para sandías violadas.
Las ministras de la mayoría y las ex de la oposición fueron ancianas desde su adolescencia; pero rejuvenecen cuando se corrompen.
Las ex-ministras de la oposición hubieran sido excelentes puritanas de harén y los ministros de la mayoría excelentes eunucos.
La ministra de la mayoría para llegar a su puesto se cosió el himen y el ex de la oposición se implantó un prepucio.
Los ministros de la oposición y los de la mayoría más puros calzan botas de piel de albino.
*
Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):

“Mañana el hombre para sustituir a los ministros se erigirá en gobierno”: Eugène Portier[*] 1882.
*
Diputado: abogado póstumo de la política; desaparecida en la Bolsa [R.I.P].
*
“El infinito no existe; el universo es limitado; no queda lugar para un gobierno”: Queneau[***].
*
Anoréxicos-antropófagos unidos/ jamás serán vencidos.
*
Para soportar los discursos políticos conviene oírlos bajo ketamina.
*
El estreñimiento de la inteligencia conduce a la militancia política.
*
Aduaneros sin fronteras, duquesas sin fronteras, diablos sin fronteras, Papas sin fronteras…
*
Las convicciones políticas se compran y venden en el zoco, con el honor.
*
“El político no sólo tiene la mala suerte de no ser querido, sino la desgracia de no querer”: Camus[***].
*
La generosidad y la cursilería gobiernan al galope, hasta la trompa de Eustaquio.
*
La política sólo se aguanta con desinterés y olvido.
*
“Sobre los gobernantes no puedo decir nada, dada la brevedad de la vida”: Plutarco[***].
*
Otro arrabalesco de Picabia[©]:
“Lo nuevo, siempre lo nuevo… tan viejo como el mundo”:

lundi


El dramaturgo Fernando Arrabal con Lyn Fhi en ‘La posibilidad de una isla’, filme de Houellebecq que aparecerá en las pantallas el 10 de septiembre. Foto: Lis.

Paris, Madrid, N.York & B.Aires a 13 de julio de 2008

Arrabal: El portazo de Carla Bruni en el palacio del Elíseo.


Homenaje de teatro: El viernes 4 de julio a Ingrid Betancourt, enjaulada en un dedal, la colaron en el teatrito del palacio del Elíseo. El de las puertas atónitas y de los sótanos atómicos. La rodearon, auscultando la esperanza y la espiga, siete miembros de su familia, el presidente, su esposa, su ministro Bernard Kouchner y su secretaria (de Estado) Rama Yade con su chaparrón de arcoiris. Después del discurso de Sarkozy, IB se instaló en el atrio y atril. Detrás de ella intentó esconderse y desaparecer con las hormigas Carla (“Carlita”) Bruni. En un aparte el presidente enalteció a los intérpretes que cantaron por la ex-rehén, citando a su mujer como participante esencial. CB, con gesto de desagrado, intentó en tres ocasiones dirigirse sin pértiga a su marido. Cuando cantó el gallo, por fin pudo decirle algo al oído. Inmediatamente desapareció. Y los más próximos y menos discretos oyeron un portazo. Astillado.

*

Primera dama sin doma: Carla Bruni, al parecer, ni quiere ser mujer de la casa con sus hiedras, ni jugar el papel político de izquierdista de salón, ni dedicarse a sus labores y sus regadíos. Trata de existir independiente ejerciendo su oficio con la rotundidad del chopo. Como lo hicieron Cleopatra, Eloísa[***], Blanca de Castilla[***], Marie Curie[***] u hoy la abogada Cherie Blair[®]. Tanto monta, monta tanto. Por eso la ofrenda colombina y colombiana concluyó sin Carla Bruni en escena. La comedia carlista y carlita ¿‘e finita’?

*

El poema de Houellebecq[***]: En el nuevo álbum de Carla Bruni, aparecido anteayer, figura « La posibilidad de una isla ». En julio de 2005 publiqué este poema por completo, sin calderones, y por vez primera en francés [“Editions le cherche midi” (París)]. Algunos de sus versos los traduje, sin mirillas y más libremente [¡perdón!]que la propia CB:

«Nunca renuncié, perdiendo la esperanza,

a gozar de lo mejor de la vida :

dos cuerpos jugando a ser felices,

abarcuzándose y renaciendo indefinidamente ;

para ayuntarme en la dependencia,

para aprender a cimblar y a temblar,

para durar con el estar y con el ser,

para vacilar en la ocultación y la eclipse,

para apresar la raya del ocaso y del acaso,

para sorprender el enigma de la luz ,

para captar la eternidad en un instante,

para distinguir mi riesgo de mortal,

para vaticinar mi existencia sin ayuda,

para prever mi desaparición sin amparo,

para evocar la piedad en el vacío,

para oír la compasión sin ecos,

para palpar en la noche las estrellas,

para presentir el fin de la materia,

para vivir de amor,

para que todo sea tan fácil,

donde todo tan difícil es.

En lo más hondo adiviné

que alcanzaría el amor

antes de mi último termino.

La anunciación precede a la aparición

para, en el centro del tiempo,

por los siglos de los siglos,

descubrir la posibilidad de una isla.

*

Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):



“Claro que puede haber vida en Saturno puesto que la hay en el Palacio presidencial”: gendarme de guardia.

*

El demócrata fidelísimo del partido presidencial dejó de votar cuando el presidente se convirtió al anarquismo.

*

“Consagración política: sagrada putrefacción”: anónimo situacionista.

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“Nos importa un rábano que los presidentes no sepan inglés; pero que, por lo menos, aprendan su lengua”: anónimo de Filología.

*

“Mi experiencia política lo confirma: los cornudos se casan con infieles”: celestina.

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Otro arrabalesco del escolta: “Aguantar una conferencia del presidente mirando la tele es aburridísimo; pero peor aún si la enciendo”.

mardi


El dramaturgo Fernando Arrabal en el Festival della modernità de Senago. Foto:Lis.

Paris, Madrid, B.Aires & N.York, 6 de julio de 2008

Arrabal: La princesa china y el príncipe noruego.

Meridianamente:
Hace unas semanas en el club Linex-Magic de Mérida (campeón de Europa) me fotografié con la princesa china, ambos armados de dos cuchillos izados en cada una de nuestros puños. La joven Hou Yifan[***] acababa de cumplir 14 años pero hoy sólo otra mujer juega mejor que ella al ajedrez. Mejor que el príncipe noruego Magnus Carlsen[***], de 17 años, sólo hay otro jugador en el mundo. Y por poco tiempo. Magnus parece superior incluso al, en su día, invencible Fischer[***]. No obstante hay algunos a quienes les tranquiliza imaginar que “en nuestro tiempo la juventud lleva un retraso insuperable”, como si nunca hubieran visitado un “cyber-café”. ¿Nunca hubo tal abismo de conocimientos entre las generaciones? El ideal de You es el de Teresa de Ávila[***] o Picasso[®]: vivir en París “para conquistar gloria” como dijo la santa. ¿Con la escultura de Max Ernst[***] “El príncipe jugando con la princesa”?
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):

“Un ajedrecista puede aburrirse durante horas sin hastiarse”: espectador.
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El ex-campeón, hoy político, es tan mentiroso que ni se le puede creer lo contrario de lo que dice.
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“En ajedrez no soy inglés, sino todo lo contrario”: S. Beckett[***].
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“Aprendí a jugar al ajedrez porque se parece a la trigonometría en sánscrito”: nene superdotado; “aparte del ajedrez soy un ‘teenagaer’ de lo más normal”: Hou & Magnus.
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“La cultura es tan secundaria que cuando Dante[***] escribió la Odisea ni había leído el Quijote”: anónimo.
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“Es incomprensible que algunos me quieran conocer porque soy célebre”: Magnus.
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“Incluso en un tablero también las coincidencias se suceden sistemáticamente”: estadística.
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“El ajedrez no es popular: viajo en autobús y me reconocen 9 veces cada 13 semanas: un pelín más de una vez cada 11 días”: Magnus.
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“Recordar partidas es el mejor método para no olvidarlas”: S.G. Tartakover[**].
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“Gracias a su omnisciencia Dios ha puesto la apertura antes del final de partida”: GMI devoto.
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“No sé cuanto puedo ganar: no voy de compras y mis facturas de teléfono son ridículamente bajas”: Magnus & You.
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“Daría cualquier cosa porque no me acusara de corrupto. ¿Cuánto quiere en metálico”: presidente de federación.
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“El preservativo no protege al 100%; me puse uno en el codo y You me dio mate en 14 jugadas”: aficionado.
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“Pesadilla: me despierto acongojada, hice una falsa jugada”: You; “pesadilla: me despierto angustiado, mi rival ha hecho una trampa”: Magnus.
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“Los nenes superdotados son encantadores: luego conviene congelarlos”: instrucciones.
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“Fui internacional con el equipo de fútbol de Noruega, siete veces campeón nacional de ajedrez y entrenador de Magnus Carlsen… antes de que pronto retorne a Marte con mi platillo volante”: GMI Simen Agdestein [***].
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Distingo abstractamente la estrategia de la táctica; pero sabiendo que al sexto día Dios creó “chess-base” y se reposó.
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Lo mejor: las tablas antes de que el campeón me dé mate.
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“Esta tarde para celebrar mis cien años jugué y gané una partida que puedo reproducir de memoria, pero no recuerdo con quién”.
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En el tablero me ganan dos tipos de jugadores: los rusos y los demás.
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Cuando supieron que Hou et Magnus sólo emplean el 18% de su cerebro los ministros del consejo preguntaron “¿y qué hace con el 18% restante?”
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“El ajedrecista se acostó con una X y se despertó con un problema”: A. Troitzky[***];
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Otro arrabalesco
de Fischer: “Los cretinos se atreven a todo: por eso los reconozco de entrada”.