lundi


FERNANDO ARRABAL Entrevista de Francesco Borgonovo publicada en italiano en el diario LIBERO el 1° de diciembre de 2007


Fernando Arrabal en la pelicula de Houellebecq Foto/Lis


Votre œuvre a été souvent censuré. Vous avez été meme jugé en Espagne et puis indiqué comme . Pouvez-vous expliquer pourquoi et que rapport vous aviez avec le régime de Franco ?

Je piaffe sur le coursier du Paradis. En 1967 j'ai été arrêté , emprisonné et jugé pour avoir écrit une dédicace "panique" à un jeune homme qui me la demandait. (j'ai toujours été hostile au régime franquiste qui m' a privé d'un père et d’écrire en Espagne ). Plus tard j'ai publié une Lettre au général Franco dans laquelle j'exposais tous les malheurs qu'il représentait pour l'Espagne . Voilà pourquoi j'étais considéré comme persona non grata par le régime. Je transformais l’éternité et ses instants.

Quand vous jugaient, des importants intellectuels de toute Europe vous defendaient. Entre eux, Beckett. Etiez-vous amis ? Echangiez-vous des idées et des opinions à propos de votre travail ?
J'ai bien connu Beckett avec qui je jouais aux échecs . Je venais le voir chez lui . Il m'a fait le plaisir et l'honneur de parler de mes pièces élogieusement , et a écrit aux juges à Madrid une très belle lettre pour ma défense car on lui avait interdit de venir à Madrid.

Un autre grande écrivain que vous avez connu est Yukio Mishima. Je lis dans une votre biographie que vous avez été invité en Japon pour voir sa pièce sur Hitler. A l’apparence, vos œuvres sont très differents. Que rapport aviez-vous avec lui ? Quelles sensations a vous donné rencontrer Mishima ?

J'ai apprécié de pouvoir rencontrer Mishima , bien que ne partageant nullement son enthousiasme pour tout ce qui touchait à l'activité martiale. J'ai préféré faire la connaissance de Terayama parce qu'avec lui j'ai pu jouer aux échecs japonais : le shogui .


Pouvez vous raconter comme est né l’experience de « Panique » ? Et, s’il est possible, quels sont ses objectifs ?

En 1963 j'ai écrit le manifeste sur le mouvement panique , fondé avec Topor et Jodorowsky. Ce dernier et moi-même fréquentions le groupe surréaliste et nous avons décidé de faire quelque chose de différent parce que , bien que satisfaits d'approcher André Breton , nous n'aimions pas le caractère un peu trop sérieux et autoritaire des rapports qu'il entretenait avec le groupe . Le Panique est fondé essentiellement par sur deux piliers : le rôle de la mémoire, de la confusion , et l'importance du hasard. De plus , tout le monde peut se dire panique. Nous fuyons tout sectarisme. Et nous essayons de déchiffrer le fil et le secret.


En aucuns cas, il me semble que vos travails s’approchent du surrealisme. Quelles relations avez-vous eu avec les surrealistes et avec leur Breton. Vous vous etes fréquenté ? Quelles etaient vos divisions ?

J'ai été enchanté de passer trois ans au groupe surréaliste, mais je viens d'exposer quelles étaient nos différences.
J‘ai toujours voulu fleurir l’arbre et la vie jaillissant de la terrasse et ses étoiles.

Un intellectuel qui s’intéressait à votre travail fut Sartre. Toutefois, vous avez dit que fut mieux qu’il n’avait pas écrit une préface à une votre œuvre. Que pensez-vous de philosophe francais et des ses idées ?
Sartre a fait preuve de dogmatisme en voulant se montrer de plus en plus gauchiste. Je n'aime pas que l'on traite de "salauds" tous ceux qui ne partagent pas étroitement votre point de vue . Il a dailleurs fini par ¨tomber dans la naïveté en se laissant berner par les Cubains et les Chinois. Toutefois il a eu la chance d'avoir à la fin un secrétaire très intelligent:Benny Lévy. Grâce à celui-ci il n’a plus rêvé de chimères ou d' utopies sanglantes.


Apres votre « Lettre à Franco », vous avez écrit des autres textes aux dictateurs. Stalin, Fidel castro. Quelles sont leurs caracteristiques communes ?

Tous les dictateurs se ressemblent , leur comportement est interchangeable si leurs opinions divergent. Ils manquent tous d'humour et se prennent au sérieux. Ils mentent comme ils respirent , avec beaucoup de conviction. Ils sont cernés par des rancoeurs fatalement exactes. Ils sont purgés de tout amour ; leurs têtes sombrent dans la norme grégaire et criminelle.


J’ai lit que en 1968 vous etes allé en Mexique avec Jim Morrison. Que rappellez-vous de l’experience ? Comme jugez-vous le poésies de Morrison ?

Je me souviendrais toujours de Jim Morrison , qui était un poète dans sa vie quotidienne. En 1968 à Mexico nous sommes tous les deux tombés dans un traquenard qu'on nous avait tendu et nous avons eu beaucoup de mal à nous en sortir. Il déployait des éclairs dans son sillage lorsqu’il parlait avec souffle et modulation.


Dans votre vie, vous avez rencontré des grands écrivains, poètes, dramaturges : Tennessee Williams, Gore Vidal, Truman Capote, Pier Paolo Pasolini. Quelqu’un entre eux vous était plus chère ? Qualcu’un vous a influencé ?

De tous ces écrivains que vous évoquez c'est Pasolini dont je me sens le plus proche et que j'ai le mieux connu. C'est grâce à lui que j'ai tourné mon film L'arbre de Guernica à Matera , il m'avait indiqué cet endroit qui s'est révélé idéal. Mais je ne crois pas avoir subi une quelconque influence de ces auteurs. Je suis guetté par le feu et l’orage.

Il y a des nouveaux auteurs qui vous exaltent et que vous lisez volontiers ou dont vous regardez les films ou les œuvres théatrales ? Il vous semble qu’il y a des nouvelles interessantes dans la littérature européenne d’aujourd’hui ?

Aujourd'hui nous assistons à une nouvelle Renaissance scientifique spectaculaire et philosophique ,Elle se fait souvent dans les catacombes alliant signes et signaux. . Ce qui fait le plus de bruit n'est pas ce qui restera dans les mémoires.


Vous avez pratiqué beaucoup des arts : littérature, cinéma, théatre, échecs. Quelle préferez-vous ? Quelle vous a donné les emotions plus fortes ?

J'ai tout pratiqué avec enthousiasme , et particulièrement...les échecs, en visitant l’or et le pavillon.

dimanche



NY, B.Aires, París, Madrid 23-XII-07
El dramaturgo Fernando Arrabal con cuatro figuras y una torre herida: Foto: Lis.

Arrabal: "Genio calumniado y acosado por la envidia y mentira".

Gata Kamski[***]: El mejor jugador vivo de ajedrez desde Fischer[***]. Superdotado ‘tátaro americano’ nacido en Siberia. Mozart[***] perseguido por Salieris con maneras de sepultureros. Reencarnación de Morphy[***] para fascinación de los aficionados y veto de los sicofantes por pura camorra y envidia. El domingo pasado demostró, una vez más, su primacía ganando la Copa del Mundo de Ajedrez. En la final derrotó al intrépido español Alexéi Shírov nacido en Letonia. Durante años de estafas de tahúr, se les impidió alcanzar la cima. Cumbre y coronación que merece más que nadie este dúo de genios del tablero, esta pareja del santos civiles [lo cual es infinitamente mejor]: Gata y Shírov[**]. Con trampantojos los ‘sentados’ han decidido que para darle a Kamski el título de campeón, tendrá que derrotar de nuevo a Anand o a Krámnik (o incluso a Topálov ayudado por Danailov). En su día, en cuartos de final, Kamski aplastó a Krámnik, y venció a Anand en su propia sede india de Sanghi Nagar sobrada de remedios. Con Gata no cuenta la experiencia (y sus imprecisiones), juega con el esplendor y la exactitud del firmamento.
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Una vida: Boda (o veda) de acontecimientos con sentimientos de una existencia humana. Para los inquisidores del ajedrez vivir consiste en hacer como si no estuvieran muertos.
Gata nació en 1974 con un nombre tátaro, Gataulla, y el apellido Kamski, denominación de la compañía de teatro creado por su familia de artistas y dramaturgos. Con menos de quince años ganó dos veces el campeonato ‘junior’ de la Unión Soviética[™] . En 1989 eligió la libertad y se escapó a Nueva York. Invencible durante el campeonato del mundo de 1994, el propio Anatoli Kárpov[*] dijo de él : "Es capaz de destronarme. Es el talento más prometedor que he conocido. Ha eliminado con facilidad a los rivales màs fuertes; sería un oponente intratable para Kaspárov ». No hace mucho, en la sede de la agencia Tass[©] de Moscú, intenté recordarle estas palabras al neo-disidente. Pero Kaspárov exigió de los organizadores de la conferencia de prensa que me prohibieran hacerle preguntas, como quedó plasmado en el reportaje filmado de « France 2 ». En tiempos de gulag o piolet en la nuca Kamski era un desertor sujeto a amenazas soviéticas que le impedían concentrarse plenamente. Los “tontos útiles del porvenir radiante” se valieron de martingalas y brutalidad para evitar que fuera reconocido. ¡Cuánto ardor desde las alcantarillas de la frustración! Dado este acoso y asfixia Kamski abandonó el ajedrez por la Universidad. Hasta su actual retorno triunfal. No le faltarán ni bufones ni platillos para devenir rey.
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Manifiesto: En su mejor acepción, escrito público gracias al cual un corro de justos condena un desafuero.
Hace 13 años se desató contra Kamski (y su propio padre) un “huracán de difamaciones y calumnias » (incluso en la misma España) que desgraciadamente no ha cesado hoy. Con ocho intelectuales nos vimos obligados a redactar un manifiesto en su defensa. Entre otros lo firmó Milan Kundera[***]. Pedimos "el cese de las calumnias contra los Kamski para permitir que Gata nos colmara con su inmenso talento". Por mi parte conseguí reunir 500.000 $ para ayudar al jovencísimo emigrante que vivía difícilmente en NY. Gata comentó: "Sentimos un cariño especial por Arrabal, que nos ha ayudado varias veces en momentos muy difíciles; es un hombre excepcional, un enviado de Dios para nosotros". Lejos, muy lejos de las violencias Kamski sabe vivir en su carmelo.
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Altruismo: Disposición que nos incita a comportarnos de forma generosa y desinteresada.
Kamski, tras su victoria sobre Anand, repartió buena parte del premio entre familias pobres. Cuando me encontré con su padre, (poco después de conseguir medio millón de dólares para su hijo), noté que deslizaba discretamente unos billetes al estrechar mi mano. Como no quise que nadie se percatara del gesto metí el dinero en el bolsillo sin mirarlo. Al llegar a casa, vi que eran 800 dólares. Se los devolví con un cheque. Pero poco después, a mis amigos artistas de NY y a mi familia, nos condujo en limusinas a lo que pensábamos sería un «local para echarse un trago ». Era el mejor restaurante ruso de Nueva York donde nos invitó a una cena con músicos y bailarinas. El altruismo es su paralelo, su meridiano y su melena de león.
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):
“Aquí la envidia y mentira me tuvieron encerrado”: Fray Luis de León
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“Me felicito por la alegría de los amantes de la poesía y del ajedrez; Kamski ha vuelto a demostrar que es el mejor”: poeta Martín Marcos.
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« Contra el glorioso Kamski me comentan que están preparando ya un nuevo ‘retrete gate’»: Blog de Ivan Humanes.
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Otro arrabalesco (de federativo): “sólo me entiendo con Kamski cuando no juego al ajedrez con él: con sus figuras el tablero me da vértigo”.


NY, B.Aires, París, Madrid 16-XII-07

El dramaturgo Fernando Arrabal en Trento con los intérpretes de su obra “Fando & Lis” (compañía de Viviana Piccolo): Foto: Lis.

Arrabal: “Santidad civil, auto-flagelación y espontáneos.”

Espontáneo[***]: Indispensable colaborador anónimo surgido de sí mismo. Los más lúcidos son los que tienen el cerebro al revés “para que me entiendas”.
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« Le prepararía una sopa de pollo, a la antigua usanza, como la hace mi abuela, me encanta cocinar, y más cuando estoy triste, me pirria auto-flagelarme, e incluso disfruto con este castigo; sigo sin creer en mí; mientras le escribo desnuda levanto la cabeza y veo el mar; me planteo continuamente la razón de mi vida: cuando llega la navidad[®] pasa eso ¿o no? Primero los colores, después los hombres. »: Pintora Rebeca [que me envía ‘fax’ para anunciarme que me manda ‘mails’].
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“Existen dos cosas que nos unen: la honda ausencia del padre y la búsqueda de la santidad civil. Sobre la primera no tengo nada que deciros, sobre la segunda quiero haceros ver que la santidad requiere la renuncia a todo lo racional pero también a lo irracional. He intentado explicarme lo más claramente posible.”: Javi M [el cual ¿si, creyera en un Jesús empalado, se santiguaría escatológicamente?]
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“Me siento dichoso perdiéndome en el laberinto del paraíso de locos. ¿Qué mecanismo hace que esos trozos que se caen de la cabeza sean casualmente tres al principio (divina trinidad) y siete (perfección) al final?: ‘Un día al mirarme en el espejo observé que se me caían tres trozos de cabeza como si fueran tres pequeños adoquines.’”: Iván H. Bespín [¿que es capaz de hallar cifras en el alfabeto?]
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«…sono abastanza malato. Saluti da Madrid con el pene untado de queso Gorgonzola.»: ‘Marqués de Sade’ [¿que sólo duerme lo urgente, pero nunca lo inaplazable?]
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“Se escapó un toro en Ciudad Rodrigo[***]. Salió en todos los telediarios. Pero seguro que no salto a su ruedo ibérico parisiense.”: El Kraken [pero si se hubiera escapado una cebra sin rayas ni cuernos ¿se habría filmado?]
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« Le mandaré unas fotos de ‘arrabal of Baires’, y un video pirata[™] de sus funciones argentinas en cuanto lo comprima .»: Buster Keaton [¿con espermatozoides tan finos que no saben de óvulo?]
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« Nos encantaría verle a usted (con su novia) para fumarnos un porro. Y algo más ‘si affinités’.»: Nathalie & Abdessatar [con quienes iría a la luna, ida y vuelta.]
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“¿Por qué no hablar del Apocalipsis en clave saturniana? ¡Prologue mi obra, Don Fernando! Es un ruego de descargo, dulcificando dramarguras”: Rodrigo H [¿que sólo concibe la elección presidencial a la ruleta rusa?]
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« Escríbame por favor un prólogo (Pan und Spinoza) para mi ‘tesi di laurea’ de la Universitá degli studi di Pisa, ‘Il teatro di F.A.’. »: Simone Z [¿que es capaz de darle ocupaciones a sus dos narices?]
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“Espero que tengamos todavía muchos años, yo para hacerte camisetas y tú para que las disfrutes.”: Ester FE [que es tan suya, que abrocha los martes con los domingos.]
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« Cuando acabó su obra lloré, no podía creer que se pudiera azotar los sentidos así. Me sentí particularmente desamparada.»: Jana S. [¿que ve volar cocodrilos y tiburones con memoria de elefante?]
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“No son errores o imprecisiones: La ‘biografía de F.A.’ (que, inocente e inconscientemente, publica ese cordial editor) reproduce la calumnia del antiguo régimen (repetida por los inquisidores intervencionistas [0°] de hoy) para justificar la censura total, entonces, de su obra”: E. Trespúas [¿piensa que incluso hay calvos de dientes y de neuronas?]
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¿Leyó usted la esquela de Alfred Jarry[***] publicada en los principales periódicos del mundo (como El Mundo) y firmada por ustedes, los cinco T.S. en vida?”: Claudine CA [¿a quien le gustó contemplarla todo el tiempo, incluso entre los segundos?]
*
« Pedí un itinerario ‘turista’ durante mi viaje por América del Sur. Han cumplido: estoy en Patagonia y ayer vi pingüinos de fábrica.»: M. Houellebecq[***] [cuando cierran la fábrica ¿se mueren estos animalitos… para siempre? ]
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Jaculatorias
(eyaculaciones, del latín ‘jaculari’) de abuelo:
“Un nieto es mejor que la tele[©]. Pero a los gemelos ni Internet les supera [a pesar de que en esta pantalla (¿romboide?) se encuentra todo lo que no se busca].”
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Otro arrabalesco:
Los peces nadan para no ahogarse y los ateos blasfeman para no creer.

NY, B.Aires, París, Madrid 9-XII-07
El dramaturgo Fernando Arrabal preguntándose ‘¿qué es poesía?, dices’: Foto:

Arrabal: “Clítoris y Bulgákov”.

Clítoris: http://arrabalclitoris.blogspot.com/ Poema de treinta versos que compuse en el Monte Carmelo y con toda inocencia como indiqué con el subtítulo. Tres de los versos (“…Fresa de diluvio para el ‘delirium” y sus ‘tremens’./ Tesoro de fiebre para el falo y sus quemaduras./ Cetro de la llama para la ceremonia y sus frenesíes”) de mi versión original han sido traducidos así:
« …Jahoda potopy pro delírium a jeho tremens./ Kytice okouzleni pro dyku a jeji zasahy./ Tresor horecky pro curáka a jeho odreniny » : versión « un poco checa » (sic) de Milan Kundera.
« …Drenched strawberry for delirium and its tremens. /Febrile prize for the phallus and its abrasions./Fiery scepter for the protocol and its fury» : versión inglesa de Benjamin Ivry
« …Diluuii fragum delirio eiusque trementibus./ Febris thesaurus phallo eiusque ustionibus./ Flammae sceptrum caeremoniae eiusque phrenesibus» : versión latina de Pollux Hernúñez « en el año 2760 de la fundación de la ciudad [de Roma] ».
« Fresa de diluvio para o delirium e os seus tremens./ Tesouro de febre para o falo e as súas queimaduras./ Cetro da chama para a cerimonia e os seus frenesíes» : versión ‘galega’ de Yasmina Vázquez Rodríguez.
“… Deliriumarentzat eta bere tremensentzat uholdearen marrubi./ Zakilarentzat eta bere erredurentzat sukarrezko altxor./ Zeremoniarentzat eta bere zoramenentzat sugarraren errege-makila» : versión euskera de Iñaki Roteta.
« …Maduixa del diluvi per al delirium i els seus tremens./Tresor de febre per al fal•lus i les seves cremades./ Ceptre de la flama per a la cerimònia i les seves frenesies» : versión catalana de J.S.
”...Syndflodens jordbær for deliriet og dets tremens./Feberens skat for fallos og dens forbrændinger./Flammens scepter for ceremonien og dens vanvid» : versión danesa de Viveca Tallgren.
“…Fragola del scravàsso par la stravégola e i so tremàssi. /Tesoro de frève par el mànego e le so broàe./Baston d’oro sfogonà par la funsion e le so esaltassion» : versión de Francesco Crosato ‘in dialetto veneziano’.
« …Erdbeere der Sintflut für das Delirium und sein Tremens. / Fiebertresor für den Phallus und seine Verbrennungen./Zepter der Flamme für die Zeremonie und ihre Raserei» : versión alemana de Dorothée Bouchard.
« …Morango de dilúvio para o delirium e o seus tremens./Tesouro de febre para o falo e suas queimaduras. /Cetro da chama para a cerimônia e seus frenesis» : versión brasileña de Wilson Coêlho.
“…Fresón de agua p' irsete la olla./
Oro candente p' el rabo y sus calenturas./
La corona del incendio p'a el cortejo y su frotis”: version ‘cheli macarril conquense’ de Juan Carlos Valera.
“…Fragola de lo diluvio pe’ lo delirium e li su tremens./ Tesoro de febbre pe’ lo fallo e le su ustioni./ Scettro de la fiamma pe’ la cerimonia e le su fregole.» : versión de Antonio Bertoli… “he elegido una lengua casi antigua muy próxima al florentino »
“… Φωλιά λατρείας για το μαρκήσιο και τις επαφές του./ Θησαυρός πυρετού για το φαλλό και τις κάψες του./ Σκήπτρο της φλόγας για την τελετουργία και τη φρενίτιδά της» : versión griega moderna de Exarhou Kalliopi.
“…Eksiklik ve titreyen sayıklamalar için çilek tufanı./ Yarak ve yaraları için ateş definesi./ Tören ve çılgınlıkları için korkunçluğun alevi» : versión turca de Coskun.
Pero las versiones árabe, japonesa, china y griega antigua soy incapaz de transcribirlas con mi trasto.
*
Bulgákov: poeta dramático desterrado en su propia celda y jaula. Le espantaba “la superstición, la magia, el progresismo y otros avatares del charlatanismo o del no-importa-qué”. El régimen comunista (como siempre) no soportó su disidencia; por ello le acosó continuamente y terminó por boicotear, prohibir y finalmente ningunear toda su inmensa obra. Con ello recibió el único galardón que podían darle sin mancillarle los inquisidores del Kremlin.
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’) :
“¿Cómo es posible? ¿cincuenta números ya de la revista y ni uno solo sobre Bulgákov, ‘fenómerno ilegal’?”: Gemma Salem en el número 52 (diciembre, 2007) del “Atelier du roman” dedicado precisamente a ‘El Maestro y el Tiempo’: Bulgákov.
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“Éramos pobres. Teníamos lo esencial: la pasión por la vida.”: Bulgákov.
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Anna Akhmatova previó (compungida y felizmente confundida): “El silencio de las cosas cayó sobre tu altísima y dolorosa vida”. Cierto es que la primera monografía sobre la obra de Bulgákov se escribió nada menos que 42 años después de su muerte, en 1982.
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“Bulgákov fue un optimista rodeado hasta asfixiarle de progresistas”: Lakis Proguidis (director del ‘Atelier du roman’).
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Otro arrabalesco:
“Los manuscritos no arden” vaticinó lúcido Bulgákov, mientras los suyos eran quemados por la censura comunista.


NY, B.Aires, París, Madrid 2-XII-07

El dramaturgo Fernando Arrabal en Buenas Aires analizando la partida que empató contra el GMI Miguel Quinteros, a su derecha. Foto: Donjosé Yas.

Arrabal: “El desterrado y la explosión de su país”.

Carta de desterrado: Mensaje personal escrito por el proscrito.
“Señor Primer Ministro[®] de Bélgica[™]: he dudado mucho tiempo antes de atreverme a coger la pluma para presentarle mi solicitud. Una gran exposición fue organizada en 2005 para celebrar los 175 años de Bélgica. En dicha ocasión la espada de Godefroid de Bouillon fue expuesta al público. Entonces me pregunté si algunas huellas de ADN podían identificarse en tan egregia espada y si, comparadas con mi propio patrimonio genético, podrían informarme de quiénes son responsables de la muerte de mis antepasados. Teniendo en cuenta la crisis política actual, una crisis de la que habla todo el mundo y que algunos temen se termine con la partición del país, Bélgica, me hago a mí mismo otra pregunta. Si ocurre una explosión, ¿quien será responsable de la historia de Bélgica? ¿De sus raíces medievales? ¿De su pasado colonial? Mientras tanto, Señor Ministro ¿podría Usted pedir que se recogieran las huellas de ADN en la espada de Godefroid de Bouillon, para compararlas luego con mi propio ADN? Agradeciéndole de antemano su atención, le ruego acepte, Señor Primer Ministro, el testimonio de mi simpatía dinámica.”: Subhi-M. Antaki. [***], traducción de Lis.
[Antaki, nació en Siria. Es hijo y nieto de ‘levantinos’ y vive en Bélgica desde hace cerca de medio siglo. En Lieja ha creado las revistas y centros culturales más trascendentes del país: “‘Cirque divers’(la cita de un cierto gozo)”, “C4 (el mensual de los parados)”,“‘Femmes et engagement’ (Mujeres y medias, Y la mujer creó a la mujer)”etc. Obviamente con el checo Kundera [***] y con el irlandés Beckett [***], Antaki forma el triunvirato de desterrados con el que menos mal se puede soportar la relegación. ]
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Misterio del azar: Elemento de lo desconocido, oscuro y nada mágico, pero siempre fortuito.
"Por esos misterios del azar, una tarde del final de noviembre me vi leyendo una nota en un diario porteño donde te nombraban. Tomaba un cafecito en una esquina de Buenos Aires, y esperaba a mi hijo que tenía una reunión con su psiquiatra (los dos andamos un poco mal del alma y de la cabeza), y al ver tu cara en el periódico tuve un impulso de correr a verte. Faltaba una media hora para que empezara la función en el teatro, así que manejé a mil hasta el centro y llegamos. Primero fue un impacto emocional (‘movilizante’ como decimos aquí, digo, tu obra): me venían ataques de risa y también tristeza infinita, todo sin saber por qué. Quizás eran los sonidos, la luz, y el arte de esos actores interpretando una locura de gestos y movimientos : tus « Los cuatro cubos » obra sin palabras. Y después tu presencia en el escenario, tu manera de decir. Un lujo. A los dos, a mi hijo y a mí, nos vino de maravillas conocerte, saber que estás allí en un lugar del planeta, y que producís esas piezas que liberan algún impulso retenido, atorado en algún recodo interior. Bueno, lo dejo ahí; cuando abundan las palabras confunden. Creo que ya me hice entender. Nada más te quería agradecer ese encuentro con uno mismo.": C. Agronomía.
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’) gubernamentales:

“Rimbaud es un jovenzuelo monstruoso. Su poesía es absolutamente ininteligible y repugnante”: París 1783
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“Victor Hugo es un explotador que a las gentes decentes les causa risa”: Paris, 1879
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“Prohíbase la publicación del libro de memorias del dramaturgo Feydeau”: París 1880.
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“Verlaine es un personaje sin valor y peligroso por la bajeza de sus sentimientos”: Bruselas, 1882.
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“A André Breton se le sospecha de actividades antinacionales”: Vichy 1940.
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Otro arrabalesco: “En las Cortes (incluso en las belgas) debería acompañar los discursos intervencionistas el bombo de Manolo. ”


NY, B.Aires, París, Madrid 25-XI-07


El dramaturgo Fernando Arrabal en Times Square de NY con su ‘pet patafísico’. Foto: Benjamín Ivry.

Arrabal: “Basura de Nueva York, con o sin cocodrilo”.

Recuperación: Ceremonia del reciclaje con Wittgenstein y los conjuntos de Bourbaki. Por nuestras tierras se encarga de ella con solemnidad, bandera y simpatía la charlotada oficial. La recuperación de despojos, residuos o basuras la viví desde mi primer (y anual) viaje a NY hace medio siglo. En tres etapas. La primera, la ‘beatnick’, con gloriosos despojos y ‘water’ sin puerta frente a la entrada. Para aquel primer palacio de detritus y exquisiteces íbamos los miércoles a recoger tesoros de inmundicia en los basureros, al grito de ‘Howl’, Ginsberg, Kerouac o Ferlinghetti [para quien pido a Pan que te preste mil años de vida, ¡compañero del alma y superviviente!]. La segunda etapa la conocí con Wharhol en su fábrica, que primero fue el ‘loft’ plateado de la calle 47: « Silver Factory ». Después, en mayo del 68, eligió (por casualidad) el mismo domicilio que el PC[™] americano. Era el hangar de « The Factory » de la calle del ‘este’, Union Square West, donde podía ocurrir cualquier cosa. Por ejemplo junto al poeta John Giorno [‘para quien pido a Pan’ etc.], y con el que siempre compartí, hasta ayer mismo, ‘acontecimientos’ más o menos oníricos. Hoy Louise Bourgeois [‘para quien pido a Pan’ etc], la artista mejor cotizada y paupérrima del mundo, conduce la tercera manga con su salón, vajilla y pasillos atiborrados de objetos cochambrosos o prodigiosos del ‘garbage of Babylon’.
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Cita neoyorkina: Encuentro previsto en el mismo imprevisto lugar entre varias personas a la misma hora. Sorprende, aun sin motivo: obviamente sucede en un rincón desconocido de Gomorra o del Monte Carmelo como ocurriría en cualquier pueblo del mundo.
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Acaba de suceder: La artista Nicola L. decidió, de un día para otro, proyectar (en una cloaca desconocida de NY) mi largo metraje de 1992 ‘Adieu Babilone!’ [en el que aparecen, como actores, algunos de aquellos a quienes conocí durante mis periplos por los arrabales ‘of Paradise’: Spike Lee, Tom O’Horgan, Melvin Van Peebles, Joseph Cucchi, Ralph Lee, Michel Kanter, Tom Bishop etc. ]. Acompañado del torero pánico (y maratoniano de la fantasía y sus nudos) Diego Bardón me presenté en un inmueble gigantesco entre Spring y Prince en el que no había ninguna indicación. Cuando ya nos íbamos una dama, rizando alucinaciones, nos condujo por un laberinto desconchado al sésamo trufado de enigmas. Minutos después se abrió súbitamente la puerta del tugurio por arte de centellas a un loft de blanco lascivo y asientos del diluvio. La sala se llenó inmediata y sorprendentemente ‘du tout NY’[c]. Muchos tuvieron que sentarse en el suelo. ¿Llegaron por helicóptero? Cinco cineastas, armados con cámaras carnívoras y fálicas filmaron el delirio y sus ‘tremens’. Nicola L., radiante y tigresa, es una mujer de mi generación, sin maquillaje ni cirugías, bella, fresca, con las gafas de John Lennon y flechas para el rito y su frenesí. Nicola L. habla inglés con el mismo acento francés que Louise Bourgeois. No cabe duda: es digna de sucederla en ‘the rivers of Babylon’.
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Jaculatorias
(eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):
ALa Trinidad, en N.Y., hubiera tenido otro más, y hubiera perdido su monoteísmo”.
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“En una silla eléctrica de NY(?) usted y yo, en mi sueño, nos consumíamos divertidísimos como dos ‘bistec’”: Jackie R.
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“Únicamente con el aduanero Rousseau viajaría de NY a Kabul, pero desnuda y cubierta mi cabeza con un ‘burqa’”: Charlize S.
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“La ONG de NY ‘sopa para todos’ se quedó sin sopa y sin todos ¿pero qué aporta la física al estudio de la nada?”: Anacleto D.
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“Estoy resfriada desde que una silla de Bowery (NY) se me coló en el pulmón izquierdo”: Inés L.
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“Marcel Duchamp, Eva, Caín y Adán fueron incinerados con una llave en el bolsillo. Si al origen todo fue tan sencillo ¿para qué cambiar en NY? ”: Dantón V.
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“Ahorqué a los reyes magos en un roble de mi nacimiento cuando supe que ‘Ecology NY’ quiere adoquinar el desierto”: Clemente Q.
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Otro arrabalesco de Bob Mc Laine: “En NY conviene volverse loco, para ver las cosas como son.”.


Nosotros,
Alfred Jarry,

celebramos el primer centenario de mi ocultación gloriosa
acaecida el día 27 del mes de Haha del año 36 de la Era Patafísica
(vulgaris: 1907 después de JC).

Los Trascendentes Sátrapas Umberto Eco, Dario Fo, Edoardo Sanguineti y Fernando Arrabal se unen al R.H.S.M para conmemorar, con los 193 colegios patafísicos terráqueos este acontecimiento presidido por la máxima del TS Jean Baudrillard (ocultado hace diez meses): «la existencia no es todo; es incluso lo mínimo».


NY, B.Aires, París, Madrid 18-XI-07

El dramaturgo Fernando Arrabal en Londres escuchando las olas de una concha de mar desconocido. Foto: Donjosé Yas.

Arrabal: “Mensajes firmados e inmerecidos de desconocidos que todo lo merecen”.

Pene larguísimo. Darío Merkenzorg me dice: “como he oído que usted intenta llegar a ser un santo civil pagano ¿podría explicarme por qué anoche soñé que mis paisanos me habían crucificado? ¡Lo que me aburrí clavado en la cruz con las magdalenas a mis pies! Pero de pronto observé que mi pene, que es tan chiquitín y tan mono, me crecía de forma grosera. Desde la cruz salió y se fue alargando kilométricamente introduciéndose por minas y subiendo por cerros. Debo confesarle que, aunque muerto de vergüenza, me dio mucho gusto cuando le vi (clavado tranquilamente en mi cruz) entrando y saliendo por las lagunas de Ruidera”.
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Abdución: Don Wenceslao Varona [wvarona@gmail.com] me adjunta un documento que me llega al alma, por lo menos. Atesta firmado por El Cancelario Mayor y El Custodio que: “‘Las Sociedades Gnológicas Confederadas’[®] saludan a Don F. A. y tienen el deber de comunicarle que en fecha imprecisa una suave brisa le produjo una discreta melancolía. Sepa que en ese momento fue Vd. ABDUCIDO y desde entonces forma parte como miembro ‘gneófito’ de nuestra sociedad. Enhorabuena y lo sentimos. Perdone las molestias. Seguiremos informándole. Por favor, no nos busque. Nuestro lema es: ‘Vayas donde vayas, ahí estás’”.
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“Odio a las golondrina
s”. Ansin Oratio me cuenta como las odia porque le humillan: “charlan cantando (y yo no), emigran (y yo no), vuelan (y yo no), Gustavo Adolfo Bécquer [***] les escribió un poema (y a mi nadie lo hace) y me cagan encima (y yo no puedo hacerlo sobre ellas)”.
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Tornillo. Evelyn Velásquez me escribe: “sueño a menudo con que mi clítoris se destornilla y se planta en lo alto de mi frente; por más esfuerzos que hago no logro bajarlo para atornillarlo en su sitio. ¿Soy narcisista o me falta un tornillo?”.
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Encanto. Silvère Sánchez: “No he leído esa formidable novela best-seller, premio gordo y todo. Pero me encanta”.
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Emocionante. Domingo Ruiz Jijón: “Lo que más me ha emocionado hoy fue una lata de sardinas vacía; ayer fue un zapato de charol sin el otro; y anteayer un churro pisoteado”.
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La luna. Ana Helton me pregunta: “¿por qué a veces me gustaría ser tan alta como la luna y otras tan diminuta como el meñique de una coquita de Dios?”.
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Petómanos. Melvina Westum quiere saber “¿cúal de los dos (Marx o Engels) fue el petómano que tocaba el himno nacional con el ano? También he oído decir que gracias a sus habilidades, los dos crearon garajes de nubes. Pero ¿es posible?”.
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Ciega. Celia Vaughan: “Tomé el metro haciéndome la ciega. En la oscuridad total lo vi todo mejor que nunca”.
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Otras preguntas. Benito Shaw quiere saber: “¿los íberos fumaban?, ¿han muerto Bette Davis y Phillip Morris?, ¿en la última guerra se experimentó el ‘crack’ y el ‘hula hup’?, ¿se ama en los clubes naturistas y en los de fútbol?, ¿Carlos Gardel inventó el fox lento, o fue Benito Pérez?, ¿se debe leer ese best-seller tras arrancarse un ojo?”.
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Admiración. El catedrático Julio Orozco: “Admiro a todos los escritores españoles sin excepción. Son todos verdaderos genios. Guardan un equilibrio de maravilla, como sus abuelos y sus nietas unidos. Crean universos que nadie podría sospechar que existieran”.
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’) de desconocidos:

“Desde que soy políglota puedo callarme durante horas en varias lenguas”: Tatiana Y..
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“Incluso la reina de las solitarias pierde su nombre cuando fornica”: Alida F..
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“No encontrar una aguja en un pajar es menos infrecuente que dar con el que perdió una aguja en un pajar”: Amadeo S..
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“Mi vecino (para humillarme) me trae los pelos que se me caen de mi ‘casicalva’ en las escaleras”: Nestor R..
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“Ya no me prohíbe ponerme el condón fuera de polvo”: Anselmo G..
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“Tuve una pesadilla premonitoria ¡increíble!: soñé que me despertaba”: Honorine T..
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“He quedado tan parecido en la foto que pediré 3.853 años de prisión mayor al objetivo de la cámara”: Gildas Z..
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“Si le dieran el Nobel a una sandía, ni se daría cuenta”: Gwladys W..
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Otro arrabalesco de la desconocida Ida V.: AMás vale morir como rata que vivir como rata”.


NY, B.Aires, París, Madrid 11-XI-07
El dramaturgo Fernando Arrabal en “El rey del tango” de Nueva York hace una semana. Foto Benjamin Ivry.

Arrabal: “El Rey, su familia y la mía.”

Diálogo con el rey: En “otro” acto cuasi oficial, por la fuerza de la gravedad, me tocó cenar a su derecha.
-¿Sabe usted [sorprendentemente el rey nunca me tutea] que Lilibeth hace años me tachó de ‘español anarquizante’[™]?
- La verdad, señor: no sé quién es Lilibeth
- Mi prima.
- No sabía que el señor tuviera una prima llamada Lilibeth.
- Mi prima, Lilibeth, es la Reina de Inglaterra[™]. Fue ella la que me espetó que soy un ‘español anarquizante’ cuando le aconsejé que pagara impuestos como todos los ingleses.
- ¿No tiene con qué abonarlos?
- ¡De sobra! No quería pagarlos, entonces, por otra razón. Según ella, la dignidad de la realeza debía impedir al monarca pagar impuestos.
- “Entonces” me dice, señor, ¿cambió ella de opinión?
- La última vez que nos vimos reconoció: “lo comprendiste antes que nadie: tengo que pagar impuestos”.
- Es posible que disponga, señor, del don de intuición. De ser cierto lo podría comprobar leyéndole las líneas de la mano.
- ¿Lee usted el porvenir?
- El porvenir es imposible. Pero las líneas de nuestra mano (o de nuestro pie, o del agujero del ano) muestran, obviamente, el estado actual de nuestras facultades.
En efecto, al leerle las líneas de su mano izquierda (puesto que el rey no es zurdo) observé que (entonces) tenía una línea de intuición que le atravesaba la mano, cortando caminos al curso del instinto.
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El Príncipe y Julito:
Iniciadores del segundo lazo entre nuestras dos familias, tan incomprensible como constante; incluso con nuestros pajes de alborada. Mi sobrino Julito[***], hijo de mi hermano Julio, creo que fue el mejor amigo del Príncipe de Asturias hasta su trágica muerte. Por ello Felipe se recoge en casa de mi hermano el día del aniversario de la desaparición de mi sobrino. Se conocieron, como cadetes, de rama en rama, en la Academia Militar de San Javier. Mi hermano, por su parte, había sido compañero del rey en la misma Academia Militar de Aviación., cuando en el valle las cenizas se renovaron pero la tormenta seguía yendo de casa en casa.
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Primer encuentro:
El rey y yo nos encontramos de sopetón precisamente en un modesto patio de palomas, de hiedras metafóricas y de columpios en las higueras. En aquel recinto del cuartel de San Javier (Academia Militar del Aire) un grupito de cadetes formaban, marciales, para el acto “más solemne de sus vidas” con el corazón abarrotado. Y entre ellos el Príncipe y mi sobrino Julito esperaban su trofeo de nuevos tenientes para una historia en espiral. Al rey le habían instalado una tribuna de juguete que parecía, desde donde yo estaba, de cartón remedando hojarascas de paralelepípedos y banderines de calcomanía. El acto concluyó con un rito de fotonovela y West-Point que extrañó en aquel aldeano y enternecedor escenario: los cadetes, felices, lanzaron sus gorras al aire. Antes, y para concluir el acto de forma oficial, el rey hubo de repartir los despachos de teniente. Bajó de su tribunita y se dirigió, derechamente, al grupito, ante un montón de silencios. Pero cuando estaba a dos metros de los cadetes de pronto modificó su rumbo. Ante el estupor de todos y alarma de su escolta dio un giro de 90° y cambió de destino para dirigirse al clan de invitados. Avanzó resueltamente hacia nosotros. Se paró a medio metro de mí. Me miró a los ojos sin expresión ninguna en los suyos, fareros. Yo le miré también, aunque asombrado. Al cabo de diez segundos el rey dio una vuelta de 180° y se dirigió, para repartirles sus despachos, a los cadetes … “tan altos como la luna”.
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Los Borbones y los Arrabales: Dos familias que podemos intrigar o incluso fascinar por nuestras paralelas proyecciones: cada uno ve al otro como quisiera que fuera. En torno a nosotros en el país la violencia tiene un carácter mimético, como la ingestión de ruedas de molino. El conflicto entre tirios y troyanos surge como eco al eterno: “María Cristina nos quiere gobernar”. Yo, con el ensueño de la ilusión, propongo que siempre se prefiera a todo y a todos la santidad pagana, civil. Renunciando a la violencia, a la venganza y a sus ceremonias y represalias. Sin rayos de frío.
[Otra vez me referiré a algunas de la curiosas peripecias de esta relación.]
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Jaculatorias
(eyaculaciones, del latín ‘jaculari’):
Si el Rey fuera ‘el hombre invisible’ ¿cómo presidiría las Cortes?
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Si el Rey fuera ‘el abominable hombre de las nieves’ ¿habría que incinerarle al morir?
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Una Reina atea, para volverse católica atea, ¿debe bautizarse?
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Se distingue al Rey negro del Rey blanco ¿ por el tamaño del ombligo?
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El Rey no puede cazar osos con palillos ¿sin ayuda de su escolta blindada?
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Cuando el Rey se vuelva rico ¿hará sus aguas mayores en Mónaco?
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La Reina es tan profesional ¿que en la cuevas del Drach[***] llora estalactitas?
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Los príncipes son tan pobres ¿que la fiebre les sirve de radiador?
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Al Rey no le faltará nada ¿cuando carezca de ganas?
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La genética ¿ha demostrado que el Rey desciende de Blanca Nieves?
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Otro arrabalesco: “Los Reyes Magos ¿creen en Dios? y los Reyes del Tango ¿en Arrabal?”


NY, B.Aires, París, Madrid 4-XI- 2007
El dramaturgo Fernando Arrabal y el trepa presidencial preguntándose si ‘el mono’ fue sólo un período. Foto Lis.


Arrabal: “La solitaria del presidente sin clon”
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Otro Presidente: A sus 59 años el presidente de la República Francesa[™], Felix Faure, no murió (el 16 de febrero de 1899) enlazado a su esposa Berthe Beluot[*] sino a una joven llamada Margarita; Meg para sus numerosos admiradores. En el “salón rosa” del Palacio del Elíseo el presidente, blanco, sucumbió, según las malas lenguas, a la juguetona de su afrodita y margarita. Desde entonces a la sacerdotisa de la hemorragia cerebral magnicida se la conoce por el apodo de “La Pompe fúnebre”; el “Heraldo de Madrid” tradujo el mote por “La pipa de la paz” y “El pueblo” de Blasco Ibáñez por ‘La pipa de la en paz descanse’. Para entonces su último compañero de diván elíseo ya cargaba el alias de “Obelisco” por aquello de “le beau felixque” que le habían atribuído sus urólogos y los caricatos de cabaret. No existiendo aún el recurso de clonar y viendo agonizar al catolico y republicano presidente, el ujier llamó al capellán de palacio. El prelado inmediatamente preguntó: “¿Guarda aún ‘sa connaissance’?”. “No, reverendo Padre, acaba de salir por la escalera de servicio”. En efecto la desprendida Meg con sus enaguas en la mano había huído ‘desprendada’ y discretamente. Con infinita mayor discreción y dignidad moriría B.B., la viuda presidencial, 20 años después, rodeada del amor de sus dos hijas, Lucie Faure y Antoinette Faure. La inolvidable stajanovista Meg siguió practicando su ciencia sin discriminación. El propio rey Sisowath de Camboya o el principe de Gales pudieron apreciar su absorbente talento. Pero también se hicieron lenguas (por lo menos) de sus refinados modales Zola, Loti, Massenet o Gounod. Incluso admiró su primorosa inclinación el prefecto de policía Poubelle, cuando aún no se había alzado a la fama gracias al nombre de la lata de basura (en el español del destierro “la sucia pubela”). La pulcra Meg terminó su vida en 1954 y en pleno trajín, como lady británica y baronesa de Abinger. Mucho antes, el 31 de mayo de 1908, en un “hôtel particulier” parisiense su también particular criado (Rémy Couillard -sic: “cojonudo”-) la descubrió mal amordazada y peor atada a su cama. Su marido (a la sazón el pintor Adolphe Steinheil) yacía a unos metros de ella, desdentado y ahorcado, mientras su mamá perecía ahogada por su dentadura postiza. Acusada del doble crimen “Meg, magnífica, se defendió con un discurso incomparable, realzado por la serenidad de sus gestos y la autoridad de su porte”. Fue absuelta, en olor de multitudes que la ovacionaron sudorosas a lo largo del triunfal proceso. Henri Rochefort la definió como la Sarah Bernhardt del pretorio: “Prodigiosa con su velo de viuda, interpretó el papel de su vida. No respondió a lo que no le pareció oportuno y, sojuzgando al auditorio, mintió, obviamente, siempre.”
Cecilia[***], la segunda ex-mujer de Sarkozy, acaba de divorciarse para “no mentir nunca”.
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Jaculatorias (eyaculaciones, del latín ‘jaculari’)
Último mensaje del presidente a su ‘ex’: “devuélveme mis SMS”.
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El presidente trata de prohibir que su ‘ex’ fume (o ‘flirtee’) en lugares inexistentes.
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El presidente ¿con una hostia trata de clonar a su ‘ex’?
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Harto de telefonear callado, el presidente ya no llama al ‘reloj hablado’.
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El presidente se enteró de que es mitómano y de que tenía una solitaria por “youtube/Dios”.
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Sobre su viga maestra el presidente busca la paja en el ojo de su ‘ex’.
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“Como follaba como Dios, quise que mi ‘ex’ fuera virgen hasta el final.”: Confesión del presidente a la edición vaticana de ‘Cosmopolitan’.
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¿Por qué Dios resucitó a Lázaro que vivía feliz en el Edén y no retorna mi ‘ex’ al Elíseo donde vivía divinamente?
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Otro arrabalesco: El presidente divorciado se entrega al placer solitario: intenta resolver el ‘sudoku/fácil’ del día.